Le chien des Baskerville
Le chien des Baskerville
Editions Casterman
Londres 1888
Télégramme du Dr Mortimer, Grimpen, Devonshire, pour Sherlock Holmes, 221b Baker Street, Londres
"Dois vous entretenir d'une affaire importante STOP
Arriverai Londres 4 novembre fin d'après-midi STOP"
Le mystérieux Docteur Mortimer, comme convenu dans son télégramme,
se rend à Londres, à l'appartement de Sherlock Holmes, pour une entrevue.
Son patient et ami, Sir Charles Baskerville a été retrouvé décédé sur la lande toute proche de son manoir,
et d'après lui, les circonstances entourant ce décès sont particulièrement suspectes,
voilà pourquoi il fait appel, ce jour-là, au plus éminent criminologue.
Des empreintes terrifiantes ont été découvertes à proximité du cadavre,
une obscure malédiction pèserait sur les Baskerville depuis deux siècles.
Le seul et unique descendant de Sir Charles de Baskerville, à peine arrivé en Angleterre,
est victime de menaces sous la forme d'une araignée velue et d'un message anonyme...
Visiblement quelqu'un cherche à éloigner les curieux de la lande, mais qui ? et pourquoi ?
Voilà une énigme pour Sherlock Holmes et son fidèle Watson !
Quel album étonnant !
Quelle idée épatante de donner une autre dimension à ce récit si célèbre de Conan Doyle,
en recréant tout l'univers de cette enquête et de ces lieux en... Playmobil !
Richard Unglik n'en est pas à son coup d'essai, il a déjà publié trois albums de ses créations,
mais des albums plus documentaires, ce coup-ci il s'attaque à un roman, et c'est une jolie réussite.
Les mises en scène sont soignées, minutieuses, elles respectent au plus près,
à la fois l'époque victorienne et l'enquête de Sherlock Holmes et du Dr Watson,
c'est une prouesse d'autant plus remarquable que la majorité des scènes ont lieu de nuit,
et qu'il a donc fallu jouer avec l'intensité de la lumière et des couleurs lors du traitement photo,
sans altérer l'ambiance créée, sans "dissimuler" les détails.
Je n'ose imaginer le temps qu'il a fallu pour créer ces véritables tableaux !
C'est un régal de suivre cette enquête à la fois par le texte, qui, bien qu'adapté librement,
me semble fidèle au texte d'origine, mais aussi par les images,
tant les scènes de playmobil, recréant l'atmosphère toute particulière de Londres en cette fin de XIXème siècle,
qu'à travers les "fausses" coupures de presse, télégrammes, rapport de Watson, et lettre anonyme...
Et le soucis du détail est poussé jusqu'à inclure d'autres faits d'époque,
dans la coupure de journal, comme l'affaire "Jack l'éventreur" ou la réouverture du Harrod's.
J'ai pris grand plaisir à redécouvrir cette enquête, grand classique de la littérature policière,
à travers ces petits personnages de plastique, et l'imagination foisonnante de Richard Unglik.
(quatrième de couverture - dos du livre)
Et je vais me faire l'immense plaisir de découvrir les trois autres albums de Richard Unglik :
La grande aventure des animaux - La grande aventure de l'Histoire - Le tour du Monde
Editions Casterman