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A l'ombre du saule
18 novembre 2013

La bobine d'Alfred

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La bobine d'Alfred

de Malika Ferdjoukh

Editions L'École des Loisirs

 

Harry, qui aurait bien pu s'appeler Cary (comme Cary Grant) si un officer d'état-civil,

ne s'en était pas mêlé, fête ses 16 ans.

Il vit seul avec son père, Gustave, cuisinier dans Montmartre. Tous deux sont des cinéphiles avertis.

Ce soir-là, la rencontre avec une étoile du cinéma américain va transformer leur vie.

C'est le début des années soixante, et les deux français se retrouvent propulsés aux USA,

Los Angeles, son ciel bleu, ses rues, ses voitures, tout y est démesuré !

Et ses studios de cinéma, où Gustave va devoir servir un grand réalisateur,

sans pouvoir en révéler le nom à son fils...

Ce fils, trop curieux, trop frustré, trop passionné de cinéma, pour rester en attente,

qui décide d'entrer ni vu ni connu, sur le plateau où travaille son père, par un subterfuge digne d'un fim,

à la recherche de l'identité de ce réalisateur si mystèrieux.

Et cette bobine qui renferme tout le génie créatif de son auteur, cette bobine intriguante,

cette bobine qui, par un (mal)heureux hasard, se retrouve entre ses mains...

 

"À partir de cet instant j'étais un fugitif et un voleur. Non. Pas un voleur.

Le terme me donnait mal au ventre. Pas voleur, simple emprunteur.

Juste un garçon qui adorait le cinéma et qui mourait d'envie de contempler,

avant le monde, trente-six minutes d'étoiles de magnitude absolue."

 

Enthousiaste ! Voilà comment je ressors de cette lecture.

Malika Ferdjoukh m'a emporté, de sa plume fine et détaillée, dans ces studios,

où les films prennent vie, sous le regard émerveillé de ceux qui s'y trouvent.

Et ce n'est pas de n'importe quelle légende du cinéma dont elle nous parle à travers ce roman,

mais de l'immense Alfred Hitchcock, "the master of suspense", un titre non usurpé.

Quelques faits réels distillés, mêlés au récit, des références tout en subtilité

à des oeuvres du grand maître, à ses personnages, à des grands noms de l'âge d'or du cinéma,

mais aussi de grands oiseaux noirs, une pellicule en fuite, deux jeunes gens pris dans une course folle,

de l'humour et de la répartie tout en finesse, et une fin, qui même si on la voit venir, est pleine d'émotions.

 

 Une très belle lecture, un chaleureux hommage au 7ème art.

 

 

Cette très belle découverte littéraire, a été faite en compagnie de mon amie LetterBee,

du blog "Butiner de livres en livres", vous pouvez découvrir son avis par ICI

 

 

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Commentaires
N
Le titre m'avait intriguée, tu me donnes bien envie de le noter ;)
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