L'imagier de Balthazar

L'imagier de Balthazar

 de Marie-Hélène Place, illustré par Caroline Fontaine-Riquier

Editions Hatier Jeunesse

  

 Balthazar est un petit personnage littéraire bien connu.

Accompagné de son fidèle ami Pépin, à travers les albums qui leur sont consacrés,

ils permettent aux petits d'apprendre "à faire seul", suivant la pédagogie de Maria Montessori.

Une autonomie bienfaitrice pour les enfants en plein apprentissage, en pleine découverte.
 

  

Ici, on retrouve les deux amis, dans un imagier tout à fait unique,

à la fois dans sa construction originale et très judicieuse,

et dans son contenu, d'une richesse rarement vue en littérature jeunesse.

L'imagier de Balthazar est découpé en 17 thèmes, variés et équilibrés :

Les maisons, la cuisine, la salle de bains, le grenier, le jardin, les animaux de la maison,

les fruits, les légumes, la planète Terre, l'anniversaire...

  

Chaque thème est ensuite présenté via une belle illustration en double-page,

autour de laquelle gravitent plusieurs petites illustrations à retrouver dans la grande.

Viennent ensuite des pages, selon les thèmes plus ou moins nombreuses,

présentant chacune plusieurs mots illustrés.

Les noms sont volontairement dénués d'articles, et la police choisie est manuscrite,

ce qui aide l'enfant à bien identifier le mot correspondant à l'image, y compris à l'oral,

en ce qui concerne l'article volontairement omis.

Les illustrations de Caroline Fontaine-Riquier sont toujours aussi douces,

elle anime chaque mot d'un trait et de couleurs emplis de réalisme et d'un charme rétro irrésistible.

Ce bel imagier, est à la fois un album que l'on prend plaisir à feuilleter avec son tout-petit,

mais aussi un véritable outil pédagogique.

Mademoiselle-3-ans a beaucoup accroché avec ce gros recueil,

où elle a pu retrouver les pièces de sa maison, les objets de son quotidien,

les animaux qu'elle connaissait déjà, mais où elle a pu aussi faire de belles découvertes.

Coup de Coeur pour ce superbe imagier !

A noter : une erreur s'est glissée dans l'imagier, le dromadaire et le chameau ont semble-t-il été inversés,

ceci ne gêne en rien la découverte du reste de ce gros imagier de près de 200 pages,

il serait dommage de passer à côté d'un si beau recueil,

mais il semble indispensable de corriger l'erreur, à l'oral, comme à l'écrit,

j'ai moi-même opté pour une simple étiquette autocollante, sur laquelle j'ai noté le bon nom,

puis collé sous le bon animal.